Les chefs d’État se sont réunit du 25 au 27 février 2020 pour un Sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est, afin de discuter des projets de monnaie régionale sachant que la Communauté de l’Afrique de l’Est qui représentent l’un des plus grands défis de politique économique jamais rencontrés en Afrique.
Les dirigeants politiques ouest-africains ont récemment annoncé que le franc CFA – créé par la France en 1945 pour ses colonies et encore utilisé par 14 pays africains.
Il sera remplacé cette année par une nouvelle monnaie arrimée à l’euro, appelée l’Eco (lire l’article)
Mais les leçons tirées des expériences du franc CFA et de la zone euro suscitent de sérieux doutes quant à la préparation de la région à la nouvelle union monétaire.
Les détracteurs de la zone franc CFA se sont longtemps focalisés sur la domination perçue de la France, largement soupçonnée d’être à l’origine de ce que l’économiste camerounais Joseph Tchundjang Pouemi a qualifié de « servitude monétaire » du CFA Afrique.
Les nouvelles réformes visent à défaire les liens avec la France, notamment en mettant fin à l’exigence selon laquelle les États membres doivent y déposer la moitié de leurs réserves de change. (Cela incluait la garantie française de la convertibilité du franc CFA.)
Mais les vrais défis auxquels sont confrontées les unions monétaires africaines ne sont pas liés à la souveraineté politique mais plutôt à la souveraineté économique de chaque pays.